Par philtraverses - 30-06-2009 07:54:21 - 2 commentaires
Pour ce week end j'avais décidé de refaire un beau sommet en Ariege, que je n'avais pas gravi depuis au moins 10 ans: le mont valier.
Départ à 8h30. Il a plu une partie de la nuit. J'ai quitté la vallée ou des nuages lourds bourgeonnaient pour trouver un ciel pur et dégagé.
on aperçoit déjà la belle cascade de nerech
Plus loin la pente se redresse en longeant la cascade .
L'arrivée au refuge des estagnous un refuge typique des pyrénées gardé de la mi juin à mi septembre environ. Le soleil est à présent déjà bien installé dans le ciel.
Plus loin l'étang rond en montant au mont valier.
Après avoir évité un névé raide par la gauche par une pente herbeuse j'arrive au col de faustin à 2653 m. Une ultime pente avec de nombreux lacets et le sommet est enfin la. En 3h05. pour 2000 m environ de D+.
Une vue plongeante du sommet. si de ce côté le valier semble un sommet débonnaire, en revanche sa face est reste un haut lieu de l'escalade TD voire ED
800 m en contrebas les étangs de milouga ou je passerai tout à l'heure
un nuage flirte avec les sommets
Je reste un long moment à guetter le vol des choucas et vautours qui sont les rois des lieux
Retour par le col au dessus du refuge des estagnous. La sente encore cachée par un long névé effectue une longue traversée descendante vers les étangs de milouga.
Le déversoir de l'étang de milouga ou je fais une petite pause et rêve d'uine vie ou tous les jours seraient ainsi.
La brume enveloppe désormais le paysage de toutes parts. le silence reprend ses droits uniquement troublé par les tintements des cloches des vaches.Les rhododendrons égayent la pente qui invite à se laisser aller.
Une heure plus tard l'arrivée. L'odeur du gas oil au parking me rappelle le temps présent.
Par philtraverses - 20-06-2009 08:01:02 - 4 commentaires
Au commencement était le rire
le rire est le propre de l'homme
j'envie ces humoristes sauvages qui expriment les frustrations de tout un peuple sans aucun complexe, stéphane guillon, bigard..
la haine de l'autre est un puissant moteur
la société contemporaine est un emplilement d'individus qui par miracle ne s'écroule pas. je cherche en vain des valeurs communes un sens commun qui pourrail lier tout ces individus. Je n'y trouve que la peur du gendarme
dans les supermarchés le samedi après midi, la foule silencieuse essaie de guetter un regard, d'exister à travers le regard des autres
le match de foot hurle dans les travées ou s'empilent les biens de consommation courante.
je vois ce couple signer l'offre de crédit proposée par telle société de crédit, crédit facile. Plus tard il faudra payer. Taux d'intérêt 20%. l'usure est à 22%. Ils n'y pensent pas préoccupés d'acheter le dernier home cinéma qui l'an prochain ira rejoindre les autres déjà obsolètes
Devant sa pile d'ordonnances d'injonction de payer quelque part en France un juge gère la crise . la pile est de plus en plus haute chaque matin.
Un enfant se roule par terre. il veut le jouet. La fille sourit à l'inconnu qui la dévisage dans le supermarché et a déjà oublié son enfant tandis que l'homme s'empresse de mettree dans le caddie le jouet pour pouvoir regarder tranquillement le match
Il est parait il des terres brulées donnant plus de blé qu'un meilleur avril.
La haut les paroles de l'enfant qui voudrait qu'on s'occupe de lui et qui jette le jouet par terre se perdent sur le plateau. Il voudrait un chien. Il est si mignon le chiot qui finira au bord de la route quand l'enfant n'en voudra plus.
Il est temps de rentrer l'orage gronde .