KikouBlog de philtraverses - Août 2013
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au pays du caillou : 1) le pic de redouneilles

Par philtraverses - 26-08-2013 16:11:17 - 5 commentaires

Après le queyras et ses sentiers tracés au cordeau, même non marqués sur la carte, me voilà de retour en Ariège, divine région ou les sentiers n'existent bien souvent que sur les cartes, témoignages d'une période où cette montagne était habitée par les bergers et même surpeuplée.

Le pic de redouneilles, est un de ces sommets, typiques de la haute ariège, isolé, au centre d'une région souvent visitée par l'ours.

Pour atteindre le départ du "sentier", on remonte de tarascon sur ariège en direction du vicdessos, de siguer. La route au dessus de siguer, s'arrête alors au milieu de nulle part, au parking du bouychet. Si vous aimez le caillou ariegeois, vous allez être servi.

Le sentier, au début bien tracé, et même pavé pour les ouvriers qui ont construit le barrage de gnioure, remonte le long du torrent. Il se divise ensuite.

On ignore la branche de droite, qui part vers l'étang de gnioure, pour continuer tout droit en direction de l'étang de peyregrand. Ici, on monte peu. C'est donc assez roulant, mais attention, c'est du roulant ariegeois.


On longe l'étang de brouquenat d'en haut, que le soleil n'est pas encore venu caresser.Cet étang, est de plus en plus envahi par la végétation, victime du processus d'eutrophisation.. 


A la hauteur de la cabane de brouquenat, on traverse une zone humide, boueuse, où le sentier disparait. Il suffit de rester dans le même direction pour retrouver un sentier mieux tracé.On atteint, enfin, le magnifique étang de peyregrand. 9kms, pour 900m de dénivelé. C'est peu..


 

Après le déversoir de l'étang, il faut prendre, à droite une sente qui n'existe que dans l'imagination des cartographes de l'ign, peu nette. En montant, elle s'élargit toutefois, et rejoint le canal d'amenée d'eau venant de l'étang des redouneilles. Près de ce beau plan d'eau, reposant, situé à 2127m, dans l'écrin d'un cirque paisible, il n'y a personne.


Une sente, bien tracée, mais paradoxalement pas portée sur la carte, contourne cet étang par la gauche, pour rejoindre le col de redouneilles. Ici, comme toujours dans la haute montagne d'ariège, le gispet, cette herbe glissante, coupante, qui colonise les parois les plus raides, est roi.




Du col, on emprunte de vagues sentes qui mènent au pic de redouneilles, dont le sommet est un vaste plateau pouvant accueillir plusieurs terrains de foot. Bien que culminant à 2485m, ce sommet est plus solitaire que bien des 3000 alpins.



Après avoir à nouveau rejoint le col, on se retrouve à suivre une sente en voie de disparition, qu'il ne faut pas perdre, sous peine d'errer entre les blocs de rochers et les rhododendrons, beaux de loin, mais ennemis du montagnard, dont ils rendent la marche difficile.

Je fredonne " j'aime pas les rhododendrons".. Je me souviens de mes périples interminables de jadis, dans le massif de l'aston, trébuchant entre les blocs et les trous bien cachés par les rhododendrons, pestant et maudissant cette fleur.. J'avais alors l'esprit aventureux et n'aimais guère les sentiers balisés.


Mais il y a un temps pour tout.


Après avoir dépassé la cabane et la jasse de neych, la sente disparait. Il faut alors rejoindre l'étang de neych à vue. Beau temps indispensable ici.



Après l'étang de neych, je croise un troupeau important de moutons et des bergers, accompagnés de trois patous, plutôt gentils, ce qui est exceptionnel chez cette race de chiens, élevée justement pour protéger les moutons des loups et de l'ours, qui passe de temps à autres par ici.

Tout occupés à leur discussion, les bergers répondent distraitement à mon bonjour.


C'est grace à eux que ces sentiers survivent et, sans eux, il n'y en aurait pas, en dehors de ceux archi fréquentés du valier, du crabère, du montcalm, du bassies, ou de l'étang d'en beys notamment.. 

Je croiserai également, plus bas, une jeune fille qui marche seule et un couple. Après cette cure de solitude, je rejoins mon point de départ.

La suite à venir de mes randos en ariège, un peu, mais pas trop, en dehors des sentiers battus.. 


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le queyras suite et fin

Par philtraverses - 15-08-2013 08:27:51 - 3 commentaires

Avant de quitter le queyras, pour y revenir sans nul doute,encore deux autres beaux sommets de 3000m .

D'abord la pointe joanne ou monte losetta, sommet frontière entre la France et l'Italie, culminant à 3054m, qui offre de belles vues sur sa majesté, le Viso. Ambiance haute montagne garantie. Le départ de situe au delà de ristolas, au terminus de la piste du guil vers le belvédère du viso. parking de la roche écroulée.

Après avoir remonté la longue piste rébarbative, malgré la beauté du paysage, je prends sur la gauche le sentier vers le refuge du viso. 

Au passage, des randonneurs m'postrophent : vous cherchez la direction de paris.. Je les renvoie dans leurs buts comme il se doit.. 

 Après avoir traversé des prairies au delà du refuge, j'atteins le beau lac lestio. 

Commence alors la montée vers le col de valente, situé à 2815m et bien enneigé. Le mont viso se dévoile peu à peu. 

 

Une fois franchi le col, sur des névés heureusement mous, le sentier bascule en italie. 

 Prendre le sentier de droite qui descend. En passant, je rencontre un bouquetin. 

Après avoir contourné la crête rocheuse, j'arrive à un croisement bien indiqué par des panneaux. Je remonte vers des baraquements militaires. 

Le bon sentier, évident, remonte vers le sommet. 

Je reste un long moment au sommet à admirer la vue sur le viso et les sommets environnants et reviens ensuite par le même chemin. 

 

 

 

Le pain de sucre. 

voila encore un 3000 facile. Un peu trop de monde toutefois. On rejoint le parking après ristolas. Après avoir traversé la rivière, le sentier monte dans la forêt. 

Balisé aux couleurs du gr, il s'élève régulièrement dans la forêt.


 Le chemin se repose un peu, puis reprend sa montée. 

 

 On arrive ainsi au premier lac, celui d'egorgeou à 2394 m d'altitude.

En ce matin calme, le lac invite à l'abandon. A peine si une brise timide caresse ses berges. 

Le chemin longe le lac, franchit un verrou et rejoint le lac foreant.

 

Le port vieux, par où le grand raid du queyras devait passer est en vue. Sur sa gauche, le pain de sucre, à la forme caractéristique. 

Comme on peut le voir, ce sentier est fort fréquenté, le col d'agnel n'étant pas loin et rendant ces lieux particulièrement accessibles. Du fait de la feéquentation, les berges du lac sont protégées par des cordes.. 

J'atteins le col vieux en 2h10 depuis le départ. 

Au col, une sente part sur la gauche en direction du sommet. 

Dommage, le temps n'est pas de la partie. Mais la montagne, c'est aussi ça. 

De nombreuses sentes permettent d'atteindre ce sommet du fait de sa proximité avec le col d'agnel. Me voici au sommet, après environ 3h de marche. La vue est nulle. Il est encore tôt, je suis seul au sommet. 

Une photo dérobée à la faveur d'une éclaircie, puis je redescends. 

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queyras ariege suite

Par philtraverses - 13-08-2013 11:15:34 - 6 commentaires

Après les 50 nuances de grey alpines, qui n'ont rien d'érotiques, sauf à trouver érotiques les sommets, j'espère lors de mon séjour au queyras, trouver enfin plus de soleil. 

Attention, il s'agit d'un érotisme de la ménagère de 40 ans, effrayée par sa propre hardiesse. Clin d'œil

Une pâle copie de anaïs NIN.. 

Me voilà au hameau de le roux au dessus d'abries, pour faire le bric froid, 3302m, troisième sommet du queyras après le pic de font sancte et le grand rochebrune.

A moins que ce ne soit le sommet qui me fasse.. 

Du parking, situé au bas du hameau, j'aperçois mon objectif du jour. Il me reste à gravir 1500m de dénivelé positif, dont plus de 1000m pour rejoindre le col des thures. 

Après deux kilomètres de piste, ou il est possible de courir, le sentier se décide enfin à monter. Cette montée vers le col des thures, empruntée par le gr, est assez fastidieuse. 

Me voila enfin au col des thures, ou le bric froid, tout la bas au bout d'une crète qui parait interminable, me nargue. Vu d'ici, il parait défendu par des barres rocheuses. En réalité, la sente contourne les principales difficultés et permet d'atteindre facilement le sommet. 

Il faudra, tout au plus, mettre une ou deux fois les mains. Juste pour le plaisir. 

L'itinéraire rejoint une première crète ou se trouvent des fils barbelés, vestiges sans doute de la guerre, puis atteint une deuxième crète, sur la droite du sommet. 

Un énorme cairn marque le sommet. 

J'essaie de repérer des chamois, des aigles, des vautours. Rien. Le ciel, comme la terre, sont des déserts, à l'unisson avec d'autres déserts, ceux là plus abstraits.  

En contrebas, ce qui reste du glacier. 

Je fais un rapide tour d'horizon. J'essaie de nommer les sommets. Sans succès, mon ignorance du queyras étant abyssale.

Je redescends doucement, essayant de retarder le moment fatidique ou je retrouverai mes soucis, qui m'attendent derrière la porte, tels des chiens fidèles.

Lorsque je rejoins à nouveau le col des thures, les premiers randonneurs qui font le tour du queyras arrivent. Commence la litanie des bonjour, à laquelle je ne saurais déroger. 

Finalement, il manque à ce sommet, peu décrit dans les guides et sur internet, un lac pour égayer ses pentes austères et le rendre plus attractif.  

Le lendemain, je décide d'aller à la pointe de la saume. C'est encore un beau et facile 3000, situé au dessus de ceillac et qui culmine à 3043 m d'altitude.

Environ 1500m de dénivelé pour le mériter. 

Le sentier, balisé en jaune, conduit à travers la forêt, au belvédère de la mouriere. C'est déjà un beau but de balade, pour les touristes. Comme d'habitude, je suis le premier à partir. L'avantage, sans doute le seul, d'être insomniaque et de se lever tôt. 

 

J'ai choisi de randonner seul, pour ne plus avoir à piaffer d'impatience en attendant que les autres se réveillent et se préparent. 

Après avoir dépassé le fameux belvédère de la mouriere, on arrive à un discret croisement, indiqué par un cairn et un panneau "la saume". 

Au début balisé en jaune, le sentier se perd un peu avant d'atteindre une première crète, que l'on passe à droite. 

On retrouve ensuite un bon sentier dans la caillasse, qui nous amènera jusqu'au bout. Après être passé à  flanc, étroit, le chemin, bien visible d'ailleurs sur la photo, atteint la crète, plus large.

Je rejoins enfin le sommet, après avoir évité un névé plus raide. La font sancte, point culminant du queyras, me fait face. 


Le chemin parcouru à la montée.. 


Hélas, l'horizon voilé et mon absence totale de talent artistique, ne permettent pas de restituer la grandeur de ces lieux et mon émotion.

Tout au plus, quelques photos volées, avec l'impatience qui me caractérise et m'a fait passer à côté d'un nombre innombrable de choses. Je n'ai jamais su apprivoiser les êtres et la matière.. 

Je redescends et croise un touriste, comme moi, mécontent de ne pas être le premier au sommet.


J'avais entendu parler de la turge de la suffie, un autre 3000m, culminant à 3024m, proposé par tous les tour opérator et situé dans la vallée des fonts de cervieres. 

Cette constance à proposer ce sommet, somme toute modeste, m'intriguait. Je décidai donc d'aller y voir. Après une longue route, se terminant en piste qui redevient à nouveau route, j'arrive à le bourgea et me gare au petit parking. 

La rando commence par la montée vers le grand et beau lac des cordes. Le chemin franchit un passage raide, équipé d'un cable, ou il faut mette les mains.

Au lac, atteint en moins d'une heure, je suis seul et je peux admirer à loisir cette belle étendue d'eau frémissante dans le vent matinal.  

Le silence, est la récompense qu'offre la montagne au randonneur assidu.  

 Suspendue au temps qui passe cruellement, la ligne de crète se joue de mes illusions perdues. 

Après avoir traversé le déversoir du lac, le sentier ou plutôt la sente, part vers la droite. D'une sorte de collet, je domine un petit lac, de l'étoile? 

Le montagne, est un rêve de pierre, qui ignore la tristesse et la peine et poursuit son chemin vers le haut. 

L'inutile est le sommet des civilisations et la valeur d'une civilisation se mesure à la place qu'elle donne à l'inutile, rituels, convenances .. 

Le sentier, oblique en direction d'un col, bien visible. Dans la pierraille, il se redresse, se fait plus net et finit par atteindre un col. 

Le cerveau n'oublie rien, les souvenirs ne se perdent pas : ils se transforment en névroses, phobies et autres. 

Pour chaque col, il est une légende, dont certaines sont désormais oubliées. Chaque col est la maison d'un géant habillé de vent. 

Assez visible, la sente évite quelques difficultés et finit par nous mener sous le sommet. 

En louvoyant au mieux, on atteint le sommet, après avoir mis un peu les mains sous le sommet. Juste pour ne pas ublier qu'on est, quand même, en haute montagne. 

Dans l'alignement, de la crète, on aperçoit le grand pic de rochebrune. Attention: roche pourrie. Finalement, ce sommet vaut pour la vue sur le pic de rochebrune, deuxième ou troisième sommet du queyras. 

 

 

 

 

En redescendant, alors que les nuages arrives, je jette un dernier coup d'oeil au lac des cordes.


Lors de la descente, les salut aux randonneurs qui montent, rythment mes pas. 

Besoin de se rassurer. de se trouver une proximité avec son semblable. Que sommes nous dans cet univers indifférent à notre présence mais qui pourtant nous subit. 

Une dernière vue sur le grand pic de rochebrune..

Mon séjour au queyras tire à sa fin. Après 9 sommets de 3000M et 3 autres randos, je peux dire que je reviendrai, si c'est possible. 

Une semaine de retour au travail, puis départ pour l’Ariège, du côté de Tarascon pour 15 jours. L'ariège que je connais bien mieux, même si pour l'instant je suis resté sur des sentiers relativement battus. 

Deuxième conclusion: il est possible, dans le queyras, de rester une journée sans voir personne, tout en ayant un sentiment de sécurité plus important qu'en ariege, en n'oubliant pas toutefois que, si on se blesse ou si on tombe, il y a peu de chances que quelqu'un vous retrouve avant plusieurs jours. 


La suite bientôt.. 

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queyras vs ariege première partie

Par philtraverses - 12-08-2013 14:22:27 - 3 commentaires

Me voilà de retour temporaire sur le plancher des vaches. L'objectif cette année était, entre autres, de comparer la technicité des chemins alpins et ariegeois. Et bien sur, de profiter des paysages. Direction le queyras d'abord. Pour commencer un petit trot vers le lac souliers en partant d'arvieux après 5 heures de route en venant de Narbonne. Rien à dire c'est roulant. Presque pas de cailloux.

Le lendemain, départ pour le grand glaiza, tôt, puisque la météo annonce des orages. Lorsque j'arrive à aiguilles, ce pittoresque village est encore endormi. Je me gare sur la place, près de la fameuse fontaine aux bières: pas de bièreEn pleurs.

Le panneau indique 4h30 pour le col du malrif. Plus haut, c'est le domaine de la haute montagne, avec la longue crète qui conduit au sommet.

Très vite le village s'éloigne. Le gr, apparemment peu emprunté et mal entretenu, se perd un peu, mais je retrouve vite la trace. 

 

Plus haut, je passe au dessus de la bergerie du lombard, où un chien, sans doute un patou, fait entendre sa voix. Le sentier, désormais bien tracé, déroule sur l'horizon, s'épanche dans les pelouses, sans un caillou. 

J'arrive rapidement au grand lac du malrif. 

 

Seul un névé, rescapé de l'été, orne le col du malrif à prêt de 2800m d'altitude. Dans les pyrénées en ce moment, on trouve des névés dès 1800m.. 

En montant, le temps change déjà. La météo ne s'est pas trompée.. mauvaise langue, je dirai pour une fois. 

Commence la facile crète vers le grand glaiza. Je n'oublie pas que, par temps d'orage, il est préférable de ne pas se trouver la. 


Sous le sommet, juste quelques névés moribonds.. qui s'évitent facilement. 

Point d'éboulis ici, juste de vastes étendues de schistes, point du tout gênants. C'est roulant. Même à plus de 3000m d'altitude. 

Me voilà facilement au sommet, 3298m, quand même, et sans avoir vu âme qui vive . Malheureusement, le mauvais temps bouche la vue et m'oblige à redescendre. Je ne voudrais pas me trouver sur la crète exposée en cas d'orage. 

Le lendemain, c'est la pain de sucre, autre 3000 facile. Inutile de monter des photos. Inévitablement, le même scénario se répète. Dès la mi journée, de lourds nuages envahissent le ciel et désespèreraient le plus grand photographe.  

Il en sera aussi ainsi pour la pointe joanne, 3000 facile italien, imposant une longue marche d'approche languissante, via le col de valente, bien enneigé curieusement celui ci. 

Me voilà, un autre jour, à la mortice sud, autre 3000 facile, dont j'ai choisi également de parler, à la limite entre l'ubaye et le queyras. 

 

Départ du refuge de basse rua. Après une montée assez rude mais facile, me voilà à un petit collet, confluent d'itinéraires.

 

Le col de serenne, embouchure de vastes prairies calmes, s'ouvre au loin. Ca va être long. Si le mot roulant a un sens, c'est ici qu'il le prend.. 

 

Enfin, après avoir atteint les limites du désespoir, me voilà au col, large, paisible. 

 

Une sente cairnée part sur la droite, en direction du lac des neuf couleurs, but de beaucoup de randonneurs.

Au dessus, les choses sérieuses commencent. Quelques sympathiques cailloux, pas bien gênants et un névé pentu, mais mou, à franchir. Une touriste hésite. Me voyant passer en baskets elle s'enhardit et, après que je l'ai encouragée tandis que son conjoint s'éclipse,  passe à son tour. 

Plus haut, sous le sommet, une vaste zone calcaire karstique, l'équivalent de ce qu'on voit dans les pyrénées à la pierre saint martin ou au mont perdu.

Le sommet est atteint facilement en louvoyant à travers les névés mous ou le pied s'enfonce. 

Après quelques temps passés au sommet,il est temps de redescendre, les nuages arrivant déjà.

Mon périple au queyras continue avec d'autres 3000 faciles, la pointe de saume, la turge de la suffie..

Première conclusion: il y a des sentiers partout dans les alpes, même non marqués sur les cartes.

C'est très exactement le contraire dans les pyrénées et, particulièrement, en ariege.. 

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